L’émission Zone Économie, à RDI, s’est penchée récemment sur les conséquences d’une éventuelle récession sur la Bourse. La journaliste Andrée-Anne St-Arnaud s’est tournée vers le gestionnaire de portefeuille Yannick Clérouin, de Medici, pour répondre à la question d’un téléspectateur.
«En Bourse, quels secteurs résistent bien aux récessions?», a demandé un fidèle de l’émission.
La journaliste a souligné que les produits de luxe sont les premiers à souffrir d’une récession, parce qu’ils ne sont pas essentiels.
Quels secteurs devraient se maintenir en période de ralentissement économique?
Yannick Clérouin en souligne trois :
- l’alimentation, parce que les gens doivent se nourrir;
- les biens de consommation essentiels, comme le savon et le dentifrice;
- les pièces de rechange pour l’automobile, car les gens gardent leur véhicule plus longtemps lorsque l’économie ralentit. Les clients et associés de Medici détiennent une participation dans O’ReillyAutomotive, une entreprise qui a bénéficié d’un contexte favorable depuis la pandémie, comme nous l’avions écrit dans cet article publié par Les Affaires.
Même si certains secteurs résistent bien aux récessions, le potentiel de croissance de nombreux titres ne justifie pas toujours qu’on y investisse, insiste Yannick Clérouin.
Il donne en exemple le titre de Colgate–Palmolive, dont la croissance du bénéfice par action fait du surplace depuis plus de 10 ans. Pourtant, l’action se négocie à une généreuse évaluation de 24 fois les bénéfices prévus. Même si cette entreprise évolue dans un secteur bien positionné pour affronter les vents contraires, le potentiel de croissance demeure limité considérant son évaluation.
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