Le départ soudain du président fondateur de Constellation Software, Mark Leonard, pour des raisons de santé a entraîné une baisse marquée du titre que détient Medici depuis 2012. Malgré le retrait du légendaire PDG des activités quotidiennes, Medici réitère sa confiance dans l’entreprise et son équipe de direction.
Dans une vidéolettre, Pierre-Olivier Langevin, gestionnaire de portefeuille et associé de Medici, analyse en détail ce développement important survenu chez Constellation et démontre que l’entreprise torontoise peut compter sur une relève solide.
Un dirigeant hors du commun
Mark Leonard a dirigé Constellation avec une vision peu conventionnelle : il touchait notamment un salaire symbolique d’un dollar depuis plusieurs années. Sous sa gouverne, l’entreprise est devenue un modèle de rentabilité et d’allocation du capital.
Malgré l’empreinte forte laissée par M. Leonard, l’entreprise regorge de nombreux talents pour assurer la continuité.
Mark Miller, qui a pris les rênes de l’entreprise, possède une feuille de route exceptionnelle. Il fait partie de l’organisation depuis près de 25 ans et compte plus de 200 acquisitions à son actif. Autour de lui, plusieurs gestionnaires expérimentés incarnent la culture unique de Constellation, qui repose notamment sur une gestion du capital véritablement décentralisée.
Ainsi, souligne Pierre-Olivier, contrairement au modèle classique où les décisions d’investissement demeurent concentrées au sommet, M. Leonard a accordé aux dirigeants de chaque unité d’affaires une réelle autonomie.
Une correction à relativiser
La baisse du titre de Constellation qui a suivi l’annonce du départ d’un dirigeant aussi marquant que Mark Leonard n’est pas sans rappeler la réaction qui avait suivi le décès de Steve Jobs en 2011, raconte Pierre-Olivier. Enfin, le gestionnaire de portefeuille et associé de Medici se penche sur l’évaluation accordée au titre de Constellation dans la foulée des récents événements.
Visionnez la vidéolettre pour connaître notre analyse complète.







