Faut-il absolument détenir de l’or dans son portefeuille ?
Le prix de l’once d’or ajusté à l’inflation vient de franchir un sommet historique, affichant un bond de plus de 70 % cette année. Considérant cette performance spectaculaire, une question s’impose : faut-il détenir des titres aurifères dans son portefeuille ?
Dans le plus récent numéro du magazine Les Affaires Plus, Yannick Clérouin, gestionnaire de portefeuille et associé de Medici, examine cette question, avec son collègue Pierre-Olivier Langevin, aussi gestionnaire de portefeuille et associé.
Leur analyse met en lumière un fait remarquable : le secteur aurifère représente désormais plus de 16 % de l’indice S&P/TSX. Les géants du secteur, Agnico Eagle et Barrick Mining, ont plus que doublé cette année.
De plus, Yannick note que la hausse de 22 % du S&P/TSX entre le début de l’année et la mi-novembre était en bonne partie attribuable aux entreprises actives dans les matières premières.
Au-delà du rendement à court terme
L’article démystifie plusieurs idées reçues sur l’or comme valeur refuge. Contrairement à la croyance populaire, la corrélation entre le prix de l’or et l’inflation n’est pas toujours directe. De 2000 à 2010, l’inflation était faible, mais le prix de l’or a grimpé. À l’inverse, certaines périodes d’incertitude économique n’ont pas favorisé le métal jaune.
« L’or occupe une place distincte dans l’univers du placement. Contrairement aux actions ou aux obligations, il ne génère ni revenu ni dividende. Son rendement provient exclusivement de l’évolution de son prix sur les marchés, écrivent les gestionnaires de Medici. Même s’il a franchi un sommet historique récemment, l’or affiche un rendement inférieur à celui des actions américaines à très long terme. »
L’article examine également le phénomène bien connu du FOMO — cette crainte de rater une occasion. En période de forte performance, il devient tentant d’accepter le fait qu’on ne détenait pas l’actif qui a bondi de 70 %. Mais faut-il se laisser aveugler par la performance à court terme ?
Pour découvrir l’analyse complète, consultez l’article dans Les Affaires Plus.
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