Le journal Les Affaires a publié récemment un texte de Karine Turcotte, gestionnaire de portefeuille et associée chez Medici, au sujet du « mirage des rendements élevés ». Cet article fait suite à la publication d’une capsule vidéo sur le même sujet.
Dans Les Affaires, Karine Turcotte rappelle qu’il « ne faut pas confondre un revenu annuel de 5 % et un rendement annuel de 5 %. Un revenu représente la distribution qui sera déposée dans votre compte bancaire en pourcentage du montant investi ».
« Par exemple, poursuit-elle, pour un investissement de 150 000 $, vous recevrez 625 $ par mois (revenu annuel de 5 %). Une partie de ce montant vient du rendement obtenu sur le produit financier alors qu’une autre partie vient de votre propre capital qu’on vous remet.
« Pour connaître le rendement qu’on peut réellement espérer sur un tel produit financier de titres à revenu fixe, il faut s’intéresser au rendement moyen à échéance du placement. Tel qu’il a été stipulé précédemment avec l’indice des obligations universelles FTSE Canada, il est difficile d’entrevoir des rendements beaucoup plus élevés que 2 % par an sur un produit financier à revenu fixe. Il ne faut pas non plus oublier de retrancher les frais liés au produit (frais de gestion, frais versés au conseiller) pouvant aisément excéder 1 % par an.
« Si le produit financier offre un rendement de 1 % par an après les frais, le 4 % restant est financé par votre propre argent, ni plus ni moins. Comme de tels produits financiers vous remettent en quelque sorte votre propre argent, la valeur marchande de votre placement risque de diminuer et, à plus long terme, le montant de la rente, initialement établi à 625 $, pourrait également être revu à la baisse. Voilà une situation périlleuse qui pourrait mettre à mal votre plan de retraite. »
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