Avec la rentrée scolaire, de nombreux parents se demandent quels montants retirer du Régime enregistré d’épargne-études (REEE) pour financer les études postsecondaires de leur enfant. Quelle est la meilleure stratégie pour payer le moins d’impôt possible sur les paiements d’aide aux études (PAE) ?
Dans une vidéo, Philippe Veilleux, gestionnaire de portefeuille et associé, et Tania Strebel, gestionnaire de portefeuille, expliquent les éléments essentiels à connaître au sujet du REEE pour prendre des décisions éclairées.
Comprendre les types de retraits
Il y a deux formes de retraits qui peuvent être effectués du REEE lorsqu’un bénéficiaire suit un programme d’études postsecondaires admissible.
D’une part, les cotisations réalisées par le souscripteur peuvent être retirées en totalité dès qu’un bénéficiaire du REEE amorce ses études postsecondaires. Les retraits de cotisations sont libres d’impôt.
D’autre part, les retraits du REEE constitués des subventions gouvernementales et du revenu de placements s’appellent des paiements d’aide aux études ou PAE. Ces retraits sont imposables entre les mains de l’enfant.
Comme l’expliquent Tania et Philippe, certains parents réalisent des retraits minimaux au début des études de leur enfant, afin de limiter l’impôt. Cette approche « timide » comporte des risques à long terme, soulignent les gestionnaires de Medici.
Le vrai danger : les soldes non utilisés
Philippe et Tania expliquent que le risque sous-estimé par de nombreux parents est de laisser des montants dans le REEE à la fin des études. Ces soldes peuvent être lourdement imposés, selon votre taux d’imposition personnel.
Par exemple, si votre taux marginal d’imposition atteint le maximum de 53 %, auquel vous ajoutez un impôt supplémentaire de 20 %, vous auriez à payer 73 % des sommes restantes dans le REEE au moment du retrait. De plus, les subventions non utilisées doivent être remboursées au gouvernement. C’est beaucoup !
Quelle stratégie adopter ?
En général, il est préférable de payer un taux d’imposition modéré pendant les années d’études plutôt que de risquer une facture fiscale salée à la fin s’il reste des fonds non utilisés.
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