Faut-il vendre ou conserver un titre de notre portefeuille qui est visé par un rapport négatif de vendeur à découvert ? Eddy Chandonnet, gestionnaire de portefeuille et associé, a discuté de cette question avec le journaliste Charles Poulin, dans Les Affaires.
« S’il a bien fait son travail d’analyse et de recherche dès le départ, la thèse de l’investisseur ne devrait pas changer, a indiqué Eddy. S’il a bien évalué et qu’il effectue un suivi de l’entreprise, il ne devrait pas y avoir de grande surprise lorsque le rapport sort. »
Eddy ajoute toutefois que « le rapport d’un vendeur à découvert peut contenir des informations qui auraient été sous-évaluées auparavant, ou encore de nouvelles données pertinentes. Il faut alors juger de l’effet de ces données sur sa thèse d’investissement et approfondir son analyse. »
Le gestionnaire de portefeuille indique qu’il surveille les thèses contraires pour vérifier si certaines choses n’auraient pas été vues dans l’entreprise visée.
« Il faut se poser certaines questions. Est-ce que l’entreprise est encore de bonne qualité ? L’évaluation est-elle trop élevée ? Si les réponses sont négatives, il faudra reconsidérer la détention du titre dans notre portefeuille. »
Comme le souligne Eddy au journaliste, si une information n’est pas pertinente, son impact sera limité parce que le marché est rationnel à long terme. Il devrait donc y avoir un retour à la normale si le titre n’est pas surévalué.
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