L’intelligence artificielle (IA) a fait grand bruit au cours des derniers mois, notamment en raison de l’émergence de l’agent conversationnel ChatGPT. Le secteur regorge d’entreprises qui cherchent à s’imposer dans ce domaine au potentiel qui apparaît sans limites. Faut-il pour autant sauter à pieds joints dans le train de l’IA ? C’est la question qu’a posée le Journal de Montréal à Aaron Lanni, gestionnaire de portefeuille et associé chez Medici.

« Pour trouver des poissons, il faut aller dans les endroits où il y a moins de pêcheurs. En ce moment, le secteur de l’IA est rempli de pêcheurs et on ne sait même pas s’il va y avoir des poissons à pêcher. C’est un peu ça, le problème avec l’IA », explique Aaron Lanni.

Comme c’est souvent le cas avec les phénomènes de mode ou les innovations qui semblent prometteuses, de nombreux investisseurs craignent de rater le train. Par exemple, en n’achetant pas tout de suite le titre de NVIDIA, fabricant de matériel informatique et de logiciels qui servent à traiter les immenses quantités de données requises par l’IA.

Depuis le début de l’année, souligne l’article du Journal de Montréal, le titre de NVIDIA a grimpé de 175 %, dont 30 % en une seule journée, après la publication récente de résultats qui ont surpassé les attentes.

Considérant les évaluations actuelles accordées aux entreprises qui gravitent dans le secteur de l’intelligence artificielle et étant donné qu’il demeure difficile de déterminer les entreprises qui sortiront gagnantes de cette course, le gestionnaire de portefeuille de Medici recommande de « rester sur les lignes de côté en ce qui concerne les titres vraiment purs d’IA ».

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